A force d'argumentation, j'arrive à persuader Margot de faire route jusqu'au Cap d'Ambre. C'est pas très loin, mais on ne trouve personne qui y soit déjà allé. Ce qui n'est pas de bonne augure quant à la qualité de la piste... On y arrivera quand même, et effectivement ça bouge... On met 4 heures pour faire 75 kilomètres... Doublons seulement une caravane de trois 4x4 et qq charrettes à zébu.
On ne change pas une équipe qui gagne, c'est encore Margot qui repère les rivières. Quoi que pour celui-ci je suis descendu aussi... pas bien profond finalement, mais long.
On ne change pas une équipe qui gagne, c'est encore Margot qui repère les rivières. Quoi que pour celui-ci je suis descendu aussi... pas bien profond finalement, mais long.
A peine sommes nous arrivés qu'il pleut, et nous redoutons déjà le retour sur un terrain glissant. La pluie persistant, on décide de rester pour la nuit. On squatte dans l'unique maison du cap, chez Eugène, le gardien du phare, et sa petite famille, Denise et Geneviève.
Ce qui nous permet de profiter du coucher de soleil depuis le phare :
Ce qui nous permet de profiter du coucher de soleil depuis le phare :
... et du calme matinal du Cap d'Ambre :
On repart en fin de matinée, en espérant que la piste ait séché... bah non, c'est plus que gras. En témoignent la gueule des roues :
Roue avant
On galère pas mal avant de retrouver une piste digne de ce nom, mais je serai prêt à le refaire, rien que pour avoir le plaisir d'admirer encore cette famille qui bat son riz. Vision d'Eden.