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8.2.11
26.1.11
retour de pêche
C'est carpaccio de poisson midi et soir ! et si on en a trop on fume le reste...
Bon les poissons en dessous, c'est pas nous, c'est des pêcheurs du coin qui les ont ramené, pêche au filet, et en pirogue, chapeau! On a eu droit a 4 kg de filet de la grande raie guitare en cadeau de bonne année.
Bon les poissons en dessous, c'est pas nous, c'est des pêcheurs du coin qui les ont ramené, pêche au filet, et en pirogue, chapeau! On a eu droit a 4 kg de filet de la grande raie guitare en cadeau de bonne année.
La baie des assassins
Après Salary, on pousse un peu plus au Nord, pour atteindre Tampolove, pointe sud de la baie des assassins. On s'installe chez Pierrot, grand suisse au coeur fondant de rhum et de chocolat, et Diana, belle brune vezo aux jambes de Toblerone... Ils sont là depuis un an, et construisent leur maison, toujours prêts à accueillir les gens de passage. en moyenne deux par mois, sachant qu'on a explosé la moyenne en débarquant à six d'un coup... Vous l'avez compris, pas grand monde non plus par ici. La maison de Pierrot surplombe l'entrée de la baie, au somment d'une petite péninsule, que dis-je, un mini cap, une petite avancée de rien du tout, mais qui lui permet d'être entouré d'eau à plus de 280°C à la ronde, impossible de rater un coucher de soleil...
On reste là 3 jours, plongées masques tubas, kayaks, baignades... et quelques incursions dans les terres, notamment pour visiter une une grotte à chauve souris (voyage en RV suzuki, mémorable...), chassées par les mikeas, et dont les déjections sont grassement exploitées par Guanomad...
Margot repart le 1er pour Tulear, je reste qq jours de plus, objectif Ambahikily, le CSA du district de Morombe m'attend pour les aider à organiser le renouvellement du Comité de pilotage du CSA. J'en profite pour rester dans les parages jusqu'au 4. Premier jour de l'année chez Mme Bok-Bok, l'épicière du village, qui dispose aussi d'une batterie et d'une grosse sono... On boit de la bière chaude, c'est la fête dans la cour, de 7 à 77 ans, tout le monde danse. On s'éclipse en fin d'après-midi, avec Pierrot, et mettons le cap vers Antsepoka. Encore un trou, pardon, un village de pêcheurs, avec un gros champ de dunes derrière... on va se reboire une petite mousse chez le chef du village, et on lui demande si on peut s'amuser dans les dunes avec les motos... pas de souci. C'est bien plaisant, impression de surfer sur le flanc des dunes, et puis je crève... et c'est le début des emmerdes... dans les 3 jours qui suivent je démonte et répare au moins une fois par jour ma roue arrière. Mais l'ambiance est bonne, Pierrot bosse sur sa maison, moi je bricole sur la moto, nos journées sont bercées par des tubes des années 60 le jour 2, des années 70 le jour 3, des années 80 le jour 4, un bon petit medley de Johnny aussi, fait maison et en live, je m'en rappellerai...
Margot repart le 1er pour Tulear, je reste qq jours de plus, objectif Ambahikily, le CSA du district de Morombe m'attend pour les aider à organiser le renouvellement du Comité de pilotage du CSA. J'en profite pour rester dans les parages jusqu'au 4. Premier jour de l'année chez Mme Bok-Bok, l'épicière du village, qui dispose aussi d'une batterie et d'une grosse sono... On boit de la bière chaude, c'est la fête dans la cour, de 7 à 77 ans, tout le monde danse. On s'éclipse en fin d'après-midi, avec Pierrot, et mettons le cap vers Antsepoka. Encore un trou, pardon, un village de pêcheurs, avec un gros champ de dunes derrière... on va se reboire une petite mousse chez le chef du village, et on lui demande si on peut s'amuser dans les dunes avec les motos... pas de souci. C'est bien plaisant, impression de surfer sur le flanc des dunes, et puis je crève... et c'est le début des emmerdes... dans les 3 jours qui suivent je démonte et répare au moins une fois par jour ma roue arrière. Mais l'ambiance est bonne, Pierrot bosse sur sa maison, moi je bricole sur la moto, nos journées sont bercées par des tubes des années 60 le jour 2, des années 70 le jour 3, des années 80 le jour 4, un bon petit medley de Johnny aussi, fait maison et en live, je m'en rappellerai...
11.1.11
Salary
Finalement on retrouve une partie de la troupe Fianaroise à Mangily, Philippe est chaud bouillant pour remonter vers Morombe., par la côtière! On dit banco, Margot grimpe dans l'Hilux, et je trace devant avec le TTR. Effectivement c'est sableux, mou, très mou par endroit. La piste se résume à deux ornières de sable, dont il ne faut pas sortir sous peine de s'épingler aux épineux qui la bordent. Je tombe une fois quand même, surpris par un banc de sable "plus profond que le fond", je plante la roue avant et touche le sol au ralenti. Pas de bobo.
Il faut 3 petites heures pour arriver à Salary, et là c'est l'extase, l'eau est translucide, les dunes sont blanches, les pirogues ont de vraies voiles (pas en sacs de riz), le calamar est tendre à souhait, le sable est chaud mais point brulant.
On squatte chez Jean Louis, ses bungalows sont posés en haut d'une dune, on surplombe la plage. Pas un touriste à l'horizon, juste du sable et des pêcheurs. On voulait "du typique, de l'authentique" on est servi...
Il faut 3 petites heures pour arriver à Salary, et là c'est l'extase, l'eau est translucide, les dunes sont blanches, les pirogues ont de vraies voiles (pas en sacs de riz), le calamar est tendre à souhait, le sable est chaud mais point brulant.
On squatte chez Jean Louis, ses bungalows sont posés en haut d'une dune, on surplombe la plage. Pas un touriste à l'horizon, juste du sable et des pêcheurs. On voulait "du typique, de l'authentique" on est servi...





On est content, Margot est aux anges, restons des heures dans l'eau...


C'est l'occasion de faire une deuxième plongée, plus profonde, à 13 mètres cette fois. On évolue dans un dédale de coraux, je découvre un monde que je n'imaginais même pas, c'est l'éclate totale... .
Belles plantes
On décide donc de passer quelques jours de plus à Mangily, et reportons notre départ. Ambiance baignades, plongées, poissons grillés... C'est pas ce qu'on voulait, on cherchait plus d'isolement, plus d'aventures, des plages plus sauvages... mais c'est pas si mal. C'est même plutôt bonnard, on se repose, siestes et THB. On fait quelques sorties en mer, et notre baptème de plongée bouteille, sur le massif des roses, 1h30 sous l'eau, entre 5 et 7 mètres, le gros kif. Le massif corallien est superbe, bien que laminé par endroit par les ancres des pêcheurs et plongeurs, la quantité, et la diversité surtout, d'espèces animales est incroyable. Je vous passe les noms des poissons, je les connais pas.
On en profite aussi pour aller jeter un coup d'oeil à l'hotel solidaire de Belavenir, l'ONG pour laquelle bosse Margot. Esthétiquement plutôt réussi, un mélange de pierre blanche calcaire et de bois sombre, une multitudes d'espèces végétales endémiques replantées, quelques bananiers aussi, le tout à de la gueule, dommage que ce soit un hôtel "solidaire de luxe"... Cherchez l'erreur. Le projet reste cohérent malgré tout même s'il part un peu dans tous les sens. On jette un oeil au potager, à l'étable, à la zone d'agroforesterie. En gros, Belavenir entreprend la reforestation du corridor (entre 200 et 500 mètres de large à vue de nez) séparant le village de Mangily et la forêt séche, seuls les baobabs ont survécu aux coupes des villageois (qq aloés aussi, un peu de sisal, de rakety et des didieracées, mais rien de ligneux). Malgré le désastre écologique que cela représente, ça reste joli, et le vide végétal met en valeur les baobabs survivants, le jour tombe, c'est l'occasion d'une petite session photo :
On en profite aussi pour aller jeter un coup d'oeil à l'hotel solidaire de Belavenir, l'ONG pour laquelle bosse Margot. Esthétiquement plutôt réussi, un mélange de pierre blanche calcaire et de bois sombre, une multitudes d'espèces végétales endémiques replantées, quelques bananiers aussi, le tout à de la gueule, dommage que ce soit un hôtel "solidaire de luxe"... Cherchez l'erreur. Le projet reste cohérent malgré tout même s'il part un peu dans tous les sens. On jette un oeil au potager, à l'étable, à la zone d'agroforesterie. En gros, Belavenir entreprend la reforestation du corridor (entre 200 et 500 mètres de large à vue de nez) séparant le village de Mangily et la forêt séche, seuls les baobabs ont survécu aux coupes des villageois (qq aloés aussi, un peu de sisal, de rakety et des didieracées, mais rien de ligneux). Malgré le désastre écologique que cela représente, ça reste joli, et le vide végétal met en valeur les baobabs survivants, le jour tombe, c'est l'occasion d'une petite session photo :



RN9 avortée
Le lendemain, même topo, réveil à l'aube, direction le Nord, objectif : Morombe pour ce soir. Deux possibilités, la côtière dans le sable, ou la RN9 en terre, soi disant réhabilitée il y a peu. On choisit la RN9, la côtière est tentante mais n'ayant jamais vraiment roulé dans le sable, à deux avec bagages, ça s'annonce tendu.
La piste est plutôt roulante sur les premiers kilomètres, agréable surprise, du sable d'abord, mais rien de bien méchant, puis la patte d'oie séparant la côtière de la RN9 nous emmène plus loin dans les terres, on change de surface. De la bonne glaise, bien dure, qui nous fera vite déchanter, quelques orages nous ont précédé, la piste est détrempée, du savon... Au début je fais le malin dans les flaques, mais ça dure pas...
La piste est plutôt roulante sur les premiers kilomètres, agréable surprise, du sable d'abord, mais rien de bien méchant, puis la patte d'oie séparant la côtière de la RN9 nous emmène plus loin dans les terres, on change de surface. De la bonne glaise, bien dure, qui nous fera vite déchanter, quelques orages nous ont précédé, la piste est détrempée, du savon... Au début je fais le malin dans les flaques, mais ça dure pas...
On galère pas mal, Margot descend dans les passages trop difficiles, on tente des pistes parallèles tout aussi glissantes, on chute, une fois, deux fois, je pète le levier de frein avant, on continue sans, la glaise forme une couche uniforme sur les pneus, la motricité est mauvaise, la direction quasi-nulle... Margot n'y croit plus, moi je veux croire que ce n'est qu'une portion de qq kilomètres, donc on persévère, on s'enfonce un peu plus dans la brousse, mais c'est de pire en pire... On a du faire moins de 10 bornes en une heure. On finit par se faire un conseil de guerre, à l'ombre d'un arbuste. Il est 10h00. Je dois m'avouer vaincu, on ne brave pas la RN9 en saison des pluies, surtout pas a deux avec des pneus mixtes! Ou alors faut avoir beaucoup de temps devant soi...
Je suis bien dégouté, on rebrousse chemin, retour à Mangily. Nous ne sommes plus que l'ombre de nous même, motards dépités, vaincus par les éléments!
Je suis bien dégouté, on rebrousse chemin, retour à Mangily. Nous ne sommes plus que l'ombre de nous même, motards dépités, vaincus par les éléments!

Une grosse journée
Il est 6h00 quand nous quittons Fianarantsoa, il fait encore un peu frais, l'asphalte de la RN7 file sous les roues du TTR. On attaque les premiers virages séparant Fianar' d'Ambalavao, je prends immédiatement plaisir à reprendre en troisième ou en quatrième en sortie de courbe, bas dans les tours, le gros mono ronronne, on avance paisiblement sans a coups, le moteur est rond, doux et puissant à la fois... Bon allez j'arrête de me toucher sur notre nouvelle bécane, juste un clin d'oeil pour les amateurs...
On met une petite heure pour rejoindre Ambalavao, on fait le plein, d'essence et de café, déjà 30 minutes qu'on s'est arrêté, va falloir en mettre un coup si on veut être à Mangily ce soir. On reprend un mofo akondro et filons, décidés à en découdre... Malgré la faible pluviométrie de ces dernières semaines, les hautes terres sont d'un vert tendre, qui contraste avec les granites rouges d'Ambalavao. C'est tellement beau qu'il est difficile de garder le cap vers le sud, envie de s'échapper dans les multiples chemins qui s'offrent à nous... On s'accorde un paquet de pauses, l'occasion de faire deux trois photos.
On arrive à Ihosy peu après 9h00, petit pique nique bucolique à la station total... on atteint des sommets de romantisme...
Puis vient le plateau d'Ihorombe, une grande ligne droite (a peu de choses près) de 120 kilomètres, d'énormes prairies, quelques eucalyptus, un peu de maïs agro-industriel planté par des indiens, quelques tracteurs donc, c'est assez rare pour le mentionner, et du bitume pas trop dégueu (denrée rare aussi), c'est l'occasion de mettre la poignée dans le coin. Arrivés à Sakaraha ça chauffe un peu, de l'huile pisse du carter, on va se calmer sur les gaz!
On mange un coup, Potokena sy poivrons, et nous remettons en selle, d'ici deux heures on devrait être à Tulear, si tout va bien.
Mais tout se passe pas si bien, après avoir dépassé Andranovory on perd le silencieux du pot, forcément un orage se pointe a ce moment là, il nous faut pas bien longtemps pour être mouillés jusqu'au slip, et un peu plus de temps pour trouver de quoi fixer le pot (la ficelle de capuche de mon ciré) provisoirement. Il nous reste 50 bornes avant Tuléar, on séchera avant d'arriver... non non il fait pas chaud!
On arrive finalement à Mangily avant la tombée du jour. On a abattu nos 530 Kilomètres, bien mérité notre THB glacée, les pieds dans l'eau, l'arrière train dans un hamac, le soleil couchant ses rayons dans le canal du Mozambique. Plaisir simple. La marguerite grillée achèvera de nous combler!
On met une petite heure pour rejoindre Ambalavao, on fait le plein, d'essence et de café, déjà 30 minutes qu'on s'est arrêté, va falloir en mettre un coup si on veut être à Mangily ce soir. On reprend un mofo akondro et filons, décidés à en découdre... Malgré la faible pluviométrie de ces dernières semaines, les hautes terres sont d'un vert tendre, qui contraste avec les granites rouges d'Ambalavao. C'est tellement beau qu'il est difficile de garder le cap vers le sud, envie de s'échapper dans les multiples chemins qui s'offrent à nous... On s'accorde un paquet de pauses, l'occasion de faire deux trois photos.
On arrive à Ihosy peu après 9h00, petit pique nique bucolique à la station total... on atteint des sommets de romantisme...
Puis vient le plateau d'Ihorombe, une grande ligne droite (a peu de choses près) de 120 kilomètres, d'énormes prairies, quelques eucalyptus, un peu de maïs agro-industriel planté par des indiens, quelques tracteurs donc, c'est assez rare pour le mentionner, et du bitume pas trop dégueu (denrée rare aussi), c'est l'occasion de mettre la poignée dans le coin. Arrivés à Sakaraha ça chauffe un peu, de l'huile pisse du carter, on va se calmer sur les gaz!
On mange un coup, Potokena sy poivrons, et nous remettons en selle, d'ici deux heures on devrait être à Tulear, si tout va bien.
Mais tout se passe pas si bien, après avoir dépassé Andranovory on perd le silencieux du pot, forcément un orage se pointe a ce moment là, il nous faut pas bien longtemps pour être mouillés jusqu'au slip, et un peu plus de temps pour trouver de quoi fixer le pot (la ficelle de capuche de mon ciré) provisoirement. Il nous reste 50 bornes avant Tuléar, on séchera avant d'arriver... non non il fait pas chaud!
On arrive finalement à Mangily avant la tombée du jour. On a abattu nos 530 Kilomètres, bien mérité notre THB glacée, les pieds dans l'eau, l'arrière train dans un hamac, le soleil couchant ses rayons dans le canal du Mozambique. Plaisir simple. La marguerite grillée achèvera de nous combler!
17.9.10
Aloalos en pagaille sur la route d'Ampanihy
Le Rebeke touche à sa fin, demain je dois être à Ampanihy pour l'évaluation du CSA. On plie les gaules, les tentes en fait, on dit merci, au revoir, à une prochaine, et grimpons dans l'Hilux, direction le Nord Ouest, sachant qu'on reste dans le Sud Ouest. On le sait, la route est semée de tombeaux, on arrive en terre Mahafaly (ceux qui font les tabous), on aura donc droit à un festival d'Aloalos.
Le rite funéraire revêt une grande importance chez les malgaches, en tous cas dans le Sud de l'île, au Nord je ne sais pas. Les Mahafaly ne retournent pas leur morts, par contre ils construisent des putains de tombeaux énormes, symbole de prestige social post mortem. Il faut d'abord avoir suffisamment d'argent pour les matériaux, et puis réunir toute une foule pour construire l'édifice. C'est pas nouveau, mais plus t'es riche plus t'as un gros tombeau. Une autre pratique courante, à la mort d'un homme, est de tuer toutes ses têtes de zébus. D'abord ça sert de monnaie d'échange pour les matériaux, les Aloalos... on peut aussi en vendre quelques uns pour acheter du riz, du toky... pour la cérémonie, et après c'est l'orgie de viande! Tous les broussards alentours (selon bien sûr une imbrication de relations sociales complexes) peuvent venir se gaver de viande jusqu'à plus faim. On raconte que certaines Omby party durent jusqu'à six mois... Là pour le bonhomme, c'est la postérité assurée pendant des siècles et des siècles. De nos jours c'est plus soft, on ne tue que les femelles (ou les mâles, je ne suis plus sur), ce qui peut quand même faire un beau tas de viande.
Le rite funéraire revêt une grande importance chez les malgaches, en tous cas dans le Sud de l'île, au Nord je ne sais pas. Les Mahafaly ne retournent pas leur morts, par contre ils construisent des putains de tombeaux énormes, symbole de prestige social post mortem. Il faut d'abord avoir suffisamment d'argent pour les matériaux, et puis réunir toute une foule pour construire l'édifice. C'est pas nouveau, mais plus t'es riche plus t'as un gros tombeau. Une autre pratique courante, à la mort d'un homme, est de tuer toutes ses têtes de zébus. D'abord ça sert de monnaie d'échange pour les matériaux, les Aloalos... on peut aussi en vendre quelques uns pour acheter du riz, du toky... pour la cérémonie, et après c'est l'orgie de viande! Tous les broussards alentours (selon bien sûr une imbrication de relations sociales complexes) peuvent venir se gaver de viande jusqu'à plus faim. On raconte que certaines Omby party durent jusqu'à six mois... Là pour le bonhomme, c'est la postérité assurée pendant des siècles et des siècles. De nos jours c'est plus soft, on ne tue que les femelles (ou les mâles, je ne suis plus sur), ce qui peut quand même faire un beau tas de viande.
Tombeau Mahafaly, j'aime beaucoup le "Né le vers 1940"
Et les Aloalos dans tout ça ? sculptures de bois (le plus souvent du katrafay, une Méliacée, dont l'huile essentielle sert, entre autres, pour les massages musculaires, ça sent pas très bon, mais c'est rudement efficace, pour les grands sportifs. Sylvain , t'en veux ?), surmontées d'une figurine figurative, peintes et plantées dans les pierres superficielles du tombeau, à côté des cornes de zébus sacrifiés (les bucranes), également plantées sur le tombeau. Ces figurines représentent le plus souvent des scènes de la vie du défunt, et sont chargées de symbolisme. Bien sûr le thème du zébu est omniprésent, pas seulement parce que c'est bon, mais surtout à cause de la place du zébu dans ces sociétés d'éleveurs. C'est le troupeau qui conditionne pas mal de choses dans la vie d'une famille, c'est lui qui permet au défunt, à sa famille, et à ses dépendants (des bergers notamment) de subvenir à leurs besoins. D'ailleurs sans troupeau pas de dépendants, mais des dépendances... ça change tout! Sans troupeau pas de tombeau non plus. Certains tombeaux n'ont que des zébus, d'autres sont un peu plus funkys, comme celui d'en dessous :
20.8.10
Têtes de Vezos
Les dames :
Miam ! Pas toujours facile de manger des mofo sans dents...
Un petit gars :
Partie de pêche en eaux Vezos (comprendre canal du Mozambique, au Sud)
Contrairement aux idées préconçues, tous les pêcheurs ne se lèvent pas à l'aurore, à Sarodrano c'est plutôt pépère. 11h30, on part la pêche, en plein cagnard...
On rame un coup
On pose le filet

On s'écarte un peu, et on fait peur aux poissons,
pour qu'ils se jettent tête baissée dans le filet

on remonte le filet, mais on gagne pas à tous les coups... Après 2h00 sur l'eau, on finit par choper un pauvre petit qu'avait rien demandé à personne. Il est pas gros, mais joli
Sarodrano : entre ciel et ocean

Sarodrano, quelques kilomètres au Sud de Tulear, une bande de sable de 2 kms de long, entre le canal du Mozambique et un semblant de mangrove. Univers de sable, coincé entre deux eaux. Un doux village de pêcheur, une dizaine de bungalows face à la mer... un petit weekend sympa entre 2 CSA !

Le matin, chacun va poser sa pêche face à l'horizon, comptant sur les marées pour l'emmener au large. La dame sur la photo du dessus en revient, grillée en flag'!
On trouve de l'eau douce à quelques mètres sous sable, étonnant !



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