Le lendemain, même topo, réveil à l'aube, direction le Nord, objectif : Morombe pour ce soir. Deux possibilités, la côtière dans le sable, ou la RN9 en terre, soi disant réhabilitée il y a peu. On choisit la RN9, la côtière est tentante mais n'ayant jamais vraiment roulé dans le sable, à deux avec bagages, ça s'annonce tendu.
La piste est plutôt roulante sur les premiers kilomètres, agréable surprise, du sable d'abord, mais rien de bien méchant, puis la patte d'oie séparant la côtière de la RN9 nous emmène plus loin dans les terres, on change de surface. De la bonne glaise, bien dure, qui nous fera vite déchanter, quelques orages nous ont précédé, la piste est détrempée, du savon... Au début je fais le malin dans les flaques, mais ça dure pas...
La piste est plutôt roulante sur les premiers kilomètres, agréable surprise, du sable d'abord, mais rien de bien méchant, puis la patte d'oie séparant la côtière de la RN9 nous emmène plus loin dans les terres, on change de surface. De la bonne glaise, bien dure, qui nous fera vite déchanter, quelques orages nous ont précédé, la piste est détrempée, du savon... Au début je fais le malin dans les flaques, mais ça dure pas...
On galère pas mal, Margot descend dans les passages trop difficiles, on tente des pistes parallèles tout aussi glissantes, on chute, une fois, deux fois, je pète le levier de frein avant, on continue sans, la glaise forme une couche uniforme sur les pneus, la motricité est mauvaise, la direction quasi-nulle... Margot n'y croit plus, moi je veux croire que ce n'est qu'une portion de qq kilomètres, donc on persévère, on s'enfonce un peu plus dans la brousse, mais c'est de pire en pire... On a du faire moins de 10 bornes en une heure. On finit par se faire un conseil de guerre, à l'ombre d'un arbuste. Il est 10h00. Je dois m'avouer vaincu, on ne brave pas la RN9 en saison des pluies, surtout pas a deux avec des pneus mixtes! Ou alors faut avoir beaucoup de temps devant soi...
Je suis bien dégouté, on rebrousse chemin, retour à Mangily. Nous ne sommes plus que l'ombre de nous même, motards dépités, vaincus par les éléments!
Je suis bien dégouté, on rebrousse chemin, retour à Mangily. Nous ne sommes plus que l'ombre de nous même, motards dépités, vaincus par les éléments!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire